La Bourgogne est une région leader pour le secteur de l’emballage en France :
- 1ère région pour l’emballage métallique,
- 3ème région pour l’emballage bois,
- 7ème région pour le CA généré.
Des entreprises leaders, pour certaines de renommée mondiale, sont présentes dans chaque secteur sur le territoire bourguignon :
- Matériaux et solutions d’emballages : AMCOR , AUTAJON, ALBEA, BERICAP, CROWN FRANCE, DYNAPLAST, AUTAJON, INTERNATIONAL PAPER, MASSILLY FRANCE, RPC, SMURFIT KAPPA, TETRAPAK, SAICA, SCHOTT, VERALLIA…
- Machines d’emballages : GEBO-CERMEX, SAVOYE, … et tout un réseau de PME indépendantes, prestataires, et sous-traitants.
- L’intégralité de la chaîne de services (ingénierie, conception packaging, éco-conception, design, conception de machines spéciales d’emballage et de conditionnement , embouteillage, solutions de manutention et logistique, solutions RFID…)
Au total , plus de 260 entreprises répondant notamment aux besoins importants de l’agroalimentaire , de la filière viticole et la pharmacie, trois secteurs industriels dynamiques et développés de la région Bourgogne.
Panorama de l’industrie française de l’emballage
La dernière étude nationale date de 2007 et ne concerne que les entreprises de 20 salariés ou plus, soit environ 840 entreprises employant près de 110 000 personnes et générant un chiffre d’affaires de 20,8 milliards d’euros (Source SESSI/INSEE)
L’industrie de l’emballage est un secteur diversifié, mêlant des industries de main-d’œuvre à la structure atomisée, comme celles du plastique et du bois, et des secteurs beaucoup plus capitalistiques et concentrés, comme l’industrie du verre. Au sein de la filière, le plastique et le papier-carton dominent largement : ces deux matériaux représentent 63 % de la valeur ajoutée et 67 % des emplois.
L’industrie de l’emballage est adossée à des secteurs d’activité importants comme l’industrie alimentaire, la parfumerie, les cosmétiques ou la pharmacie.
L’innovation est présente sur tous les segments…
Les dépenses élevées d’innovation dans l’industrie de l’emballage traduisent l’adaptation des entreprises du secteur aux exigences de protection et de sécurité des produits. Les fonctionnalités des emballages vont désormais bien au-delà des finalités principales consistant à contenir, transporter et stocker des produits. On assiste ainsi, depuis plusieurs années, au développement des emballages actifs, qui modifient les conditions du produit pour améliorer sa durée de vie, et des emballages intelligents, qui contrôlent les conditions de transport et de stockage. De plus, divers pôles de compétitivité consacrent une partie de leurs projets à l’innovation dans l’emballage.
… pour la protection de l’environnement
Dans le cadre du développement durable, l’innovation contribue fortement à la gestion des déchets d’emballages. En France, le gisement d’emballages, tous matériaux confondus, représentait 12,6 millions de tonnes en 2006.
Un commerce extérieur tourné vers l’Europe
Si l’on considère les seuls flux physiques, la fabrication d’emballages est une activité faiblement internationalisée. Les entreprises de ce secteur produisent surtout pour des marchés de proximité : le taux d’exportation (24 % en 2007) est très nettement inférieur à celui de l’industrie manufacturière (43 %). Dans l’emballage, du fait de la difficulté à transporter certains produits fragiles ou très pondéreux, la conquête des marchés étrangers emprunte la voie des investissements directs beaucoup plus que celle des exportations.
Les échanges d’emballage sont donc faibles mais la place occupée par la France est importante. En 2007, avec une part de marché de 7,1 % au niveau mondial, la France se situe au quatrième rang des exportateurs, derrière l’Allemagne, la Chine et les États-Unis. La France est particulièrement compétitive dans les emballages en bois et en verre, occupant respectivement les premier et deuxième rangs mondiaux, mais il s’agit des emballages qui réalisent les montants d’échanges les plus faibles.
Le commerce extérieur français de produits d’emballage est essentiellement européen. Le solde commercial est structurellement négatif et le déficit se creuse : il a plus que triplé depuis 2000 et atteint plus de 600 millions d’euros en 2007. Il est entièrement le fait du plastique et du papier-carton, les autres catégories d’emballage présentant un solde commercial positif.